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Photo du rédacteurJORGE ISAAC CIGALES APOLINAR

La biodiversité dans le Parc de la Tête d'Or


La biodiversité, ou diversité biologique, désigne la variété et la variabilité des formes de vie sur Terre. Cette diversité se manifeste par la variété des espèces, la diversité génétique au sein de ces espèces et la variété des écosystèmes et des communautés biologiques dans lesquels vivent les espèces. 


La biodiversité fournit certains services environnementaux, c'est-à-dire qu'elle fournit les conditions et les processus naturels des écosystèmes (y compris les espèces et les gènes) grâce auxquels les humains obtiennent divers avantages (Nuñez, 2003). Compte tenu de ce qui précède, on peut dire que le Parc de la Tête d'Or possède une biodiversité qui fournit des services tels que la dégradation des déchets organiques, la formation des sols et le contrôle de l'érosion, la lutte contre les parasites, la pollinisation des plantes, la régulation du climat, etc. 


Quelques exemples de dégradation des déchets organiques dans le Parc de la Tête d'Or se trouvent dans son jardin botanique : la production et la gestion des déchets végétaux (tonte, taille, ramassage des feuilles, entre autres). Les feuilles mortes, les branches et les tontes de gazon sont ramassées et acheminées vers des aires de compostage situées dans le parc. Grâce au compostage, ces déchets se décomposent et se transforment en engrais naturel, qui peut ensuite être utilisé pour enrichir le sol du parc. Une autre forme de dégradation des déchets est constituée par les restes de plantes et de légumes qui ne sont pas récoltés ou enlevés d'un verger et qui sont compostés sur place, ce qui permet de fermer le cycle des nutriments et d'améliorer la santé du sol du verger.


Le Parc de la Tête d'Or dispose également de son propre système de lutte intégrée contre les parasites, qui est né de l'utilisation constante de pesticides qui, à la longue, se sont révélés être un point de contamination très important, et qui, en outre, ne permettaient pas de contrôler totalement les parasites et généraient des parasites secondaires. C'est pourquoi de nouvelles méthodes de lutte contre les parasites ont été mises au point. La lutte intégrée contre les parasites (IPM) consiste à examiner attentivement toutes les techniques de lutte contre les parasites disponibles. En d'autres termes, la lutte intégrée réalise une écologie de la connaissance, puisqu'elle prend en compte tout type de connaissance contribuant à la réduction des nuisibles. Des pratiques culturales spécifiques, une gestion biologique, chimique, physique et agricole sont prises en compte pour garantir des cultures saines et minimiser ainsi l'utilisation de pesticides, en atténuant ou en minimisant les risques posés par ces produits pour la santé humaine et l'environnement. 


De plus, le Parc de la Tête d'Or, grâce à la conservation des plantes, contribue à la pollinisation. Des espèces telles que les orchidées, le campis grandiflora (trompette de Chine), les dahlias, le buddleja lindleyana, entre autres, attirent de nombreux insectes, en particulier des abeilles et des papillons, qui contribuent à la pollinisation des plantes. Il en va de même pour les magnolias, mais contrairement aux premiers, ils existaient il y a des millions d'années, avant même l'existence des abeilles, ce qui explique que les magnolias étaient pollinisés par des coléoptères.


Les dahlias sont endémiques au Mexique et seuls 4 d'entre eux constituent la base d'une grande variété. Aulados (2007). Neuf types de Dahlia trouvés dans le Jardin Botanique de Lyon. Photo extraite de https://www.aulados.net/Botanica/Jardin_Lyon/Jardin_Lyon.pdf 


En ce qui concerne les arbres, on trouve dans le Parc de la Tête le Chorisia Insignis, plus connu sous le nom de Palo de Borracho, le Ginkgo biloba, le tilleul d'Henry, et bien d'autres encore. Il faut savoir que les arbres absorbent le CO2 de l'atmosphère lors de la photosynthèse, ce qui permet de réduire la quantité de ce gaz à effet de serre qui contribue au réchauffement de la planète. Les arbres filtrent également les polluants atmosphériques tels que l'ozone, le dioxyde d'azote et les particules, améliorant ainsi la qualité de l'air et réduisant l'impact de ces polluants sur le climat. Ces fonctions des arbres font partie de leurs caractéristiques de régulation du climat. 


En conclusion, on peut dire que la biodiversité est un réseau d'activités biologiques dont chacune des fonctions est importante pour que l'ensemble du système continue à fonctionner. En d'autres termes, il doit rester aussi stable que possible, faute de quoi il se répercute sur tous les systèmes biologiques qui rendent la vie humaine possible. Préciser que la flore et la faune doivent être soignées et préservées le mieux possible. 



Sources


Cubas, P. y Oyarzun, R.  Jardin Botanique de Lyon. [Archivo PDF].         https://www.aulados.net/Botanica/Jardin_Lyon/Jardin_Lyon.pdf


Jardin Botanique de Lyon. (7 juillet 2024). Informations. http://www.jardin-botanique-lyon.com/sections/en/news/


Núñez, I., González, É., y Barahona, A. (2003). La biodiversidad: historia y contexto de      un concepto. Interciencia, 28(7), 387-393.                                      http://ve.scielo.org/scielo.php?script=sci_arttext&pid=S0378-      18442003000700006&lng=es&tlng=es


Organización de las Naciones Unidas para la Alimentación y la Agricultura. Manejo   integrado de plagas y plaguicidas. https://www.fao.org/pest-and-pesticide-      management/ipm/integrated-pest-management/es/


Sousa, B. (2010). Para descolonizar el occidente. Más allá del pensamiento abismal.    Prometeo. 


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